Le gouvernement Trudeau, soutenu par les syndicats et le NPD, mène une guerre sur deux fronts au nom du capital canadien

Le gouvernement libéral de Justin Trudeau, supposément «progressiste», mène une guerre sur deux fronts: pour faire avancer les intérêts prédateurs de l’impérialisme canadien dans le monde et pour intensifier l’exploitation des travailleurs au pays.

Sur ces deux fronts, le gouvernement Trudeau a considérablement intensifié son assaut ces dernières semaines. En tandem avec ses alliés de l’OTAN, il intensifie la guerre contre la Russie, accélère les préparatifs de guerre avec la Chine et détourne d’énormes ressources supplémentaires des dépenses sociales pour accroître la puissance militaire du Canada. Faisant mentir les prétentions du gouvernement à défendre les droits des travailleurs, Trudeau a simultanément déployé les pouvoirs répressifs de l’État capitaliste pour briser la grève militante de 7400 dockers de la côte ouest.

En menant cette guerre sur deux fronts au nom du capital canadien, le gouvernement libéral s’appuie sur le soutien de la bureaucratie syndicale et de Jagmeet Singh et son Nouveau Parti démocratique (NPD). À la demande des syndicats, le NPD a conclu avec les libéraux une alliance gouvernementale qui équivaut presque à un gouvernement de coalition.

L’impérialisme canadien montre les crocs

Dans la perspective du sommet de l’OTAN des 11 et 12 juillet à Vilnius, le gouvernement libéral s’est engagé à fournir 500 millions de dollars supplémentaires en armements à l’Ukraine. Cela porte à plus de 2 milliards de dollars l’aide militaire du Canada à Kiev depuis l’invasion russe provoquée par les États-Unis, et à plus de 8 milliards de dollars l’aide financière totale. Trudeau a également annoncé que le Canada faisait plus que doubler son engagement militaire auprès du groupement tactique de l’OTAN en Lettonie, pour le porter à 2200 soldats. Cela fait partie du plan global de l’OTAN visant à déployer 300.000 soldats en Europe de l’Est pour encercler la Russie et étendre sa présence dans les régions nordiques et arctiques afin de développer de nouveaux fronts dans sa guerre non déclarée avec Moscou.

Lors du sommet de l’OTAN, Trudeau a rejoint les autres dirigeants de l’alliance militaire menée par les États-Unis pour adopter un document stratégique visant à dominer le monde, tout en rejetant allègrement les inquiétudes selon lesquelles l’agression de l’OTAN pourrait déclencher un conflit nucléaire, en les qualifiant d’«apaisement». Le document stratégique de l’OTAN présente des plans visant à intensifier la guerre contre la Russie, avec l’objectif à peine voilé d’un «changement de régime» et de sa soumission semi-coloniale; à renforcer la présence de l’OTAN dans la région Asie-Pacifique pour combattre la Chine; et à étendre de manière significative la présence militaire de l’OTAN dans pratiquement toutes les régions du monde, dans l’espace et dans le cyberespace.

Lors du sommet de Vilnius, Trudeau a également pris l’engagement durable d’investir chaque année au moins 2 % du PIB du Canada dans l’armée. Cela se traduirait par une augmentation immédiate des dépenses militaires d’environ 60 %, soit 20 milliards de dollars par an. De plus, les plans de guerre décrits dans le document stratégique de l’OTAN, ainsi que son injonction spécifique selon laquelle des dépenses bien plus importantes seront nécessaires «dans de nombreux cas», montrent clairement que cela ne constitue guère plus qu’un acompte pour garantir ce que les stratèges de la classe dirigeante appellent le «siège du Canada à la table» dans le cadre d’un repartage impérialiste du monde.

Une guerre contre la classe ouvrière

Le capital canadien et son gouvernement libéral sont déterminés à faire porter tout le poids de la guerre et du réarmement à la classe ouvrière. Ils ne sont pas moins déterminés à faire payer aux travailleurs leur réponse désastreuse à la pandémie de COVID-19, qui a combiné un sauvetage massif des banques et des grandes entreprises avec une politique de profits avant la vie qui a tué plus de 50.000 Canadiens.

C’est ce programme de guerre des classes qui a animé la campagne du gouvernement Trudeau visant à réprimer la grève des dockers de Colombie-Britannique – une grève que le ministre du Travail Seamus O’Regan a dénoncée comme une menace pour «l’intérêt national».

Alors que Trudeau se trouvait à Vilnius pour engager le Canada dans des guerres sans fin et des dizaines de milliards de dépenses militaires supplémentaires, le gouvernement a lancé une campagne d’attaques étatiques croissantes contre le droit de grève des dockers et leur lutte collective pour leurs intérêts de classe.

Dockers en grève en Colombie-Britannique [Photo: ILWU Canada/Facebook]

Les bureaucrates alignés sur le gouvernement libéral qui dirigent l’International Longshore and Warehouse Union (ILWU) ont cédé à la toute première salve de cet assaut, en approuvant une proposition de contrat rédigée par le gouvernement. Mais lorsque les travailleurs se sont rebellés contre cette capitulation, Trudeau et O’Regan ont été contraints de recourir à des mesures toujours plus draconiennes et manifestement antidémocratiques.

Tout d’abord, ils ont obtenu du Conseil canadien des relations industrielles, un organe de l’État, qu’il déclare la reprise de la grève «illégale». Ensuite, Trudeau a convoqué une réunion du Groupe d’intervention en cas d’incident, un groupe ministériel d’urgence chargé de faire face aux menaces pour la «sécurité nationale» et au sein duquel siègent les chefs de l’armée et des services de renseignement, afin de discuter de «toutes les options» pour briser toute résistance persistante des travailleurs. Selon le compte rendu de la réunion établi par le cabinet du Premier ministre, le Canada «ne peut pas faire face à d’autres perturbations».

Pour le gouvernement Trudeau et la classe dirigeante, la lutte des dockers est intolérable parce qu’elle constitue une double menace. Premièrement, en fermant les ports de la côte ouest pendant deux semaines pour défendre leurs emplois et leur niveau de vie face à l’avidité des patrons du transport maritime et des opérateurs portuaires, les dockers ont perturbé les chaînes de production dont dépendent les impérialismes canadien et américain pour alimenter leur machine de guerre. Deuxièmement, ils ont contesté la campagne de l’État et du patronat visant à accroître la «compétitivité mondiale» – c’est-à-dire la rentabilité – du capitalisme canadien par le biais d’une exploitation accrue des travailleurs.

Les syndicats et le NPD, partenaires du gouvernement libéral

Les syndicats corporatistes et les politiciens sociaux-démocrates du NPD sont les partenaires du gouvernement pour faire avancer son programme de guerre, d’augmentation massive des dépenses militaires, d’austérité et de réduction des salaires réels.

Les bureaucrates syndicaux ont mis en œuvre la politique pandémique de la classe dirigeante consistant à privilégier les profits avant la vie, ce qui a conduit à des vagues successives de décès massifs. Ils sont de fervents partisans de la guerre en Ukraine et du réarmement. Les syndicats et le NPD ont apporté un soutien tacite à la campagne d’extrême droite menée par le Congrès ukrainien canadien et soutenue par le gouvernement Trudeau, visant à calomnier et à censurer toutes les voix anti-guerre. Ils ont également joué un rôle clé dans la récente renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain, qui visait à consolider un bloc commercial continental dominé par les États-Unis, à partir duquel les impérialismes américain et canadien peuvent se disputer l’hégémonie économique et géostratégique mondiale.

Un mois seulement après que les États-Unis et les puissances de l’OTAN ont poussé Poutine à lancer son invasion réactionnaire de l’Ukraine, le NPD – agissant à la demande des dirigeants du Congrès du travail du Canada (CTC) et d’Unifor – a conclu un accord de «confiance et d’approvisionnement» avec le gouvernement Trudeau. Il s’est ainsi engagé à assurer la survie du gouvernement libéral minoritaire jusqu’en juin 2025.

L’objectif explicite de cette alliance parlementaire et gouvernementale, comme l’a déclaré le chef du NPD, Jagmeet Singh, lors de sa présentation, est d’assurer la «stabilité politique». Il s’agit d’une stabilité permettant au gouvernement Trudeau et à la classe dirigeante de mener leur guerre sur deux fronts. Cela a été souligné par les affirmations répétées de Singh au cours des derniers mois, selon lesquelles le NPD a l’intention de continuer à soutenir le gouvernement. Singh et le NPD ont ainsi rassuré l’élite dirigeante quant à leur soutien continu au gouvernement, alors que celui-ci renforce l’implication du Canada dans la guerre en Ukraine et dans l’offensive militaro-stratégique américaine contre la Chine, et qu’il combat la résistance des travailleurs aux hausses de prix et aux augmentations de taux d’intérêt qui les pénalisent.

Si le gouvernement Trudeau mène une guerre sur deux fronts, les dirigeants syndicaux et néo-démocrates sont ses «lieutenants de la main-d’oeuvre». Leur tâche spécifique est de contenir, de détourner et de faire dérailler l’opposition montante de la classe ouvrière.

C’est ce qui s’est passé au cours de la lutte courageuse des dockers. Les bureaucrates de l’ILWU se sont pliés sans broncher aux ultimatums du gouvernement Trudeau. Bien qu’ils aient été contraints de reconnaître que la stratégie des employeurs reposait sur l’intervention du gouvernement, ils n’ont rien fait pour mobiliser le soutien de la classe ouvrière, au Canada ou à l’étranger, afin de contrer la loi de retour au travail. Aucun appel n’a été lancé aux dockers de la côte ouest américaine – qui appartiennent au même syndicat, sont sans contrat depuis un an et sont confrontés à une menace similaire de criminalisation de toute grève par l’administration Biden – pour qu’ils mènent une grève commune.

Le président de l’ILWU Canada, Rob Ashton, et les dirigeants du syndicat ont fait mine de dénoncer l’intervention du gouvernement. Cependant, ils ont cédé devant la campagne de menaces et d’intimidation du gouvernement. À trois reprises en l’espace de six jours, ils ont annulé une grève des travailleurs ou les grèves imminentes, évitant ainsi au gouvernement Trudeau d’imposer une loi de retour au travail.

Il ne fait aucun doute qu’en coulisses, les directions du CTC et de la BC Federation of Labour (BCFL), Jagmeet Singh et David Eby, le premier ministre néo-démocrate de la Colombie-Britannique, faisaient pression sur les dirigeants de l’ILWU pour qu’ils signent l’accord de capitulation dicté par le gouvernement. Ils craignaient que la défiance des dockers, en forçant le gouvernement Trudeau à agir ouvertement en tant que briseur de grève en chef, n’ébranle l’alliance anti-syndicale néo-démocrate et libérale. Plus fondamentalement encore, ils craignaient que la grève ne déclenche une escalade rapide de la vague de grèves déjà importante qui se développe à travers l’Amérique du Nord à mesure que les travailleurs se rallient à la défense des dockers de Colombie-Britannique. Cela menacerait la stabilité du capitalisme canadien, sur lequel reposent les privilèges des bureaucrates syndicaux, et mettrait en évidence la nécessité d’une lutte politique pour la prise du pouvoir par les travailleurs.

Ce sont les mêmes considérations qui ont dicté aux syndicats l’arrêt de la lutte des travailleurs de l’éducation de l’Ontario en novembre dernier, au moment même où elle menaçait de précipiter une grève générale à l’échelle de la province, qui aurait pu faire tomber le gouvernement détesté de Ford.

Jeudi dernier, Trudeau a prononcé une tirade agressive contre les dockers. Ce qui l’a surtout irrité, c’est que les travailleurs aient eu l’audace de défier l’alliance corporatiste entre les grandes entreprises, la bureaucratie syndicale et l’État. «Je pense que nous avons tous été consternés», a déclaré Trudeau, «lorsque nous avons découvert qu’un bon accord qui avait été conclu autour d’une table et qui avait été accepté à la fois par la direction du syndicat et par la direction avait été soudainement rejeté et que les dockers se retrouvaient de nouveau en position de grève. C’était inacceptable.»

Du point de vue de la classe dirigeante, le développement du militantisme de la classe ouvrière et l’aliénation et l’opposition croissantes des travailleurs de la base aux appareils syndicaux qui ont si longtemps étouffé la lutte des classes constituent en effet une grave menace.

Une stratégie socialiste et internationaliste pour vaincre la guerre sur deux fronts de Trudeau

Si les travailleurs veulent vaincre la guerre sur deux fronts du gouvernement Trudeau et de la classe dirigeante, ils doivent fonder leurs luttes sur une stratégie socialiste et internationaliste.

Partout dans le monde, la crise systémique du capitalisme pousse les travailleurs à la lutte. En Amérique du Nord et en Europe, de grandes grèves et des manifestations de masse ont éclaté contre les attaques sur les salaires et les conditions de travail, les coupes dans les dépenses sociales et les inégalités sociales qui ne cessent de se creuser.

Les travailleurs font preuve d’un grand militantisme; cependant, ces luttes ont jusqu’à présent buté sur deux obstacles.

Le premier est l’État capitaliste. Face à la colère sociale de masse, les élites dirigeantes capitalistes et leurs divers représentants politiques, qu’ils soient «de gauche» ou de droite, répondent de plus en plus par la répression et la violence et en mettant en avant des forces d’extrême droite et fascistes comme Donald Trump.

En Grande-Bretagne, le gouvernement conservateur a répondu aux grèves puissantes des travailleurs de la santé, des transports et de la poste en criminalisant de manière permanente la grève des travailleurs dans de vastes pans de l’économie. Aux États-Unis, l’administration démocrate de Biden, soutenue par les syndicats, a rendu illégale une grève imminente de 110.000 cheminots en décembre dernier. En France, le président «libéral» Emmanuel Macron a fait fi des normes parlementaires et a déchaîné la violence brutale des forces de sécurité fascistes pour faire passer les réductions des retraites face à l’opposition de masse au printemps dernier.

Le deuxième obstacle est constitué par les appareils syndicaux pro-capitalistes et les partis de «gauche» avec lesquels ils sont alignés. Ces forces travaillent sans relâche à désunir la classe ouvrière et à désamorcer toute opposition sociale en la canalisant vers des politiques parlementaires et de protestation et vers des luttes contractuelles circonscrites au niveau national dans le cadre du système de négociation collective truqué et réglementé par l’État. En Grande-Bretagne, les syndicats ont systématiquement divisé les travailleurs, en appelant à des grèves courtes, souvent d’une journée, tout en les subordonnant politiquement au Parti travailliste pro-guerre et pro-austérité. Aux États-Unis, les syndicats ferroviaires ont appliqué la loi anti-grève de Biden et l’ILWU, à la demande du gouvernement, a imposé aux dockers de la côte ouest un engagement à ne pas faire grève. En France, les syndicats et l’alliance de partis de pseudo-gauche dirigée par Jean-Luc Mélenchon se sont implacablement opposés à toute lutte visant à faire tomber Macron. Pour épuiser les manifestants, ils ont appelé à des manifestations d’une journée étalées sur plusieurs semaines, tout en prônant des appels futiles au «président des riches» pour qu’il entende «raison».

Pour affirmer leurs intérêts de classe, contrer les attaques des employeurs individuels, mettre en échec le programme d’austérité et de guerre de la classe dirigeante et affronter son pouvoir d’État, les travailleurs doivent construire de nouvelles organisations de lutte de classe authentique. Sur chaque lieu de travail, les travailleurs doivent créer des comités de base organisationnellement et politiquement indépendants des syndicats pro-capitalistes. Affiliés à l’Alliance ouvrière internationale des comités de base, ces comités doivent se battre pour unir systématiquement les luttes des travailleurs du monde entier et pour répondre aux besoins des travailleurs, indépendamment de ce que les capitalistes et leurs gouvernements déclarent «possible». De tels comités de base ont déjà été créés par diverses sections de travailleurs dans de nombreux pays, y compris au Canada, comme à l’usine National Steel Car de Hamilton, en Ontario, qui est en grève.

Mais une contre-offensive de la classe ouvrière ne pourra se développer et se maintenir que dans la mesure où elle deviendra un mouvement politique indépendant de la classe ouvrière qui s’efforcera de briser le pouvoir économique et politique de la classe dirigeante en établissant un gouvernement ouvrier engagé dans la réorganisation socialiste de la vie socio-économique.

Au Canada, les travailleurs doivent répudier l’alliance entre les libéraux, les syndicats et le NPD qui, depuis des décennies, constitue l’un des principaux mécanismes politiques de répression de la lutte des classes, ainsi que la politique nationaliste canadienne et québécoise des syndicats et de la pseudo-gauche qui divise les travailleurs au Canada et les sépare de leurs frères et sœurs de classe aux États-Unis, au Mexique et dans le monde entier.

Les travailleurs doivent se méfier. S’ils ne se libèrent pas du contrôle politique des syndicats et ne développent pas une offensive politique indépendante de la classe ouvrière pour s’opposer au gouvernement Trudeau, la porte sera ouverte pour les conservateurs, avec leur nouveau leader d’extrême droite Pierre Poilievre, pour faire un appel démagogique à la colère sociale croissante concernant la baisse du niveau de vie et l’effondrement des services publics. De puissantes sections de la classe dirigeante réclament déjà le remplacement de Trudeau par un gouvernement conservateur dirigé par Poilievre, dans l’attente qu’il utilise des méthodes autoritaires et les forces fascistes derrière le Convoi de la «liberté» pour intensifier l’assaut contre les travailleurs.

Au coeur de la mobilisation politique indépendante de la classe ouvrière est la lutte pour imprégner ses luttes socio-économiques croissantes d’une perspective et d’un programme anti-guerre. L’assaut de l’élite dirigeante contre les droits sociaux et démocratiques des travailleurs au pays ne peut être contré si les travailleurs ne s’opposent pas avec la même ténacité et la même clarté à tous les aspects du programme mondial prédateur de l’impérialisme canadien: de la guerre de l’OTAN contre la Russie et de ses guerres commerciales à l’alliance militaro-stratégique avec Washington. Comme l’a montré la lutte des dockers, la volonté de la classe dirigeante d’imposer aux travailleurs des réductions de salaire en termes réels et des conditions de travail misérables est directement liée à son insistance pour qu’une part toujours plus importante de la richesse de la société soit consacrée à la guerre en Ukraine et à la recherche de ressources, d’avantages stratégiques et de profits par le biais d’une répartition violente du monde. La détermination de l’élite dirigeante à imposer ce programme ne fera que s’intensifier avec l’approfondissement de la crise capitaliste mondiale, qui est la cause profonde de ses politiques jumelles d’appauvrissement social de la classe ouvrière et de guerre impérialiste.

Aucun des problèmes auxquels les travailleurs sont confrontés – guerre et militarisme, insécurité économique, changement climatique ou réémergence du fascisme – ne peut être abordé sans mettre fin à la subordination de la société à la recherche du profit de l’oligarchie financière et à la division du monde en États-nations capitalistes rivaux. La montée en puissance de la classe ouvrière mondiale doit être transformée en un mouvement politiquement conscient pour le socialisme et la prise du pouvoir par les travailleurs, afin que les ressources de l’économie mondiale puissent être utilisées pour répondre aux besoins sociaux, et non pour enrichir une minorité et faire la guerre. Le Parti de l’égalité socialiste et ses partis frères au sein du Comité international de la Quatrième Internationale se battent afin de construire la direction révolutionnaire nécessaire pour mener la lutte pour le socialisme international. Nous invitons tous les travailleurs et les jeunes à nous rejoindre dans cette lutte.

(Article paru en anglais le 27 juillet 2023)

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